Ifremer | Débattre sans se battre

Notre époque se noie dans un océan d’informations charriées via des canaux d’informations de plus en plus nombreux mais dont on peine toujours plus à remonter la source. Dans le même temps les théories du complot, enrobées dans une pseudo-légitimité scientifique pullulent. Plus que jamais notre besoin de science est grand !

La preuve scientifique contre les fakes !

Pour faire triompher les faits sur les fake, l’Ifremer, institut de recherche leader en sciences océaniques, se lance dans l’arène avec un nouveau projet de médiation scientifique à destination des lycéens. "Débattre sans se battre" : un nom qui dit toute l’ambition du programme.

Conçu en partenariat avec le réseau associatif d’éducation populaire à la culture scientifique, Les Petits Débrouillards, ce parcours éducatif en plusieurs séances poursuit 2 objectifs :
1) faciliter la prise de parole des jeunes dans le débat public sur des sujets de société ;
2) leur apprendre à déjouer les pièges des fausses informations en s’inspirant de la démarche d’investigation scientifique.

Demandez le programme !

A l’agenda des lycéens : l’acquisition de techniques de débat, des sessions de décryptage médias pour repérer les sources d’information fiables mais aussi des visites de laboratoires et des échanges avec les chercheurs de l’Ifremer pour comprendre le long chemin entre la formulation d’une hypothèse et sa validation scientifique.

Pour nourrir le débat, l’Ifremer met à la disposition des classes un dossier pédagogique "clé en main", axé sur des thématiques liées au développement durable autour de questions de société potentiellement polémiques comme la préservation de la biodiversité marine et les impacts du changement climatique.

Point d’orgue du projet : un débat grandeur nature est organisé entre élèves où chaque participant est appelé à faire preuve d’éloquence pour défendre un point de vue de façon argumentée.

"Débattre sans se battre" est un outil d’appropriation de la citoyenneté par les jeunes générations. Objectif : qu’elles s’investissent dans le débat public, armées d’un esprit critique plus aiguisé et mieux sensibilisées aux questions environnementales et sociétales qui touchent l’Océan.